I'll be back

30 novembre.

Voilà, tout a une fin et nous devons préparer nos affaires pour cette dernière journée sur Sabang. Un long parcours demain :

- Départ depuis l’embarcadère à 5h45 et nous devons y être au plus tard à 5h3O

- Traversée jusqu’à Batangas et arrivée vers 7h15

- Un bus Pour Manille et arrivée vers 11h30

- Un Taxi pour l’aéroport International Terminal 3

- S’acquitter des taxes de séjours et décollage vers Hong Kong

- 2 heures de vol et 2 heures pour le changement de terminal et embarquement

- 14 heures de vol destination Paris Charles de Gaulle

- 2 heures d’escale et un TGV pour Marseille Saint Charles 3h00 plus tard

. - Jeanne à l’arrivée pour me reconduire jusqu’à la maison.

Nous avons bien optimisé ce séjour. La première semaine sur Moalboal, des plongées splendides et notamment celle avec les requins-baleines.

Toutes les semaines suivantes en dilettante, en mode « ralenti » pour pouvoir se poser et profiter à un autre rythme pépère toutes les activités que propose la presqu’île de Sabang : - Tamarraw Water Falls

- Tukuron Water Falls

- Virées sur Calapan

- Découverte de « Victoria Lake »

- Plongées sur les épaves de la baie de Sabang

- Plongées sur le Canyon, pointe du Light House

- La partie de pêche

- Notre petite cuisine de poissons, calamars, crevettes et coquillages

- Nos parties de billards

- Nos soirées dans les « hot disco’s » d’un Sabang by night

- Les rencontres enrichissantes avec des personnages sortis de bande dessinées (c’est peut-être la réflexion de ces mêmes personnages font à notre égard)

- Les marchés de Sabang et ceux de Puerto Galéra - La plage déserte de sable blanc de White Beach

- La traversée de la Jungle de Coco Beach…

J’en oublie certainement mais je pourrais relire tous ces épisodes pour rafraîchir ma mémoire. Je remercie chacun d’entre vous de nous avoir suivi dans cette aventure, d’avoir partagé nos émotions.

J’ai lu et apprécié chacun de vos commentaires ; Ils nous ont aidé à gardé un lien avec l’autre vie.

Partir aussi loin fait partie de ma vie à moi. Ce n’est pas évident de franchir le pas. Ce sont des sacrifices et des compromis pour nos proches. Ce sont eux que je remercie spécialement pour m’avoir permis de réaliser mes rêves.

Je suis malheureusement insatiable et je ne peux m’empêcher de me projeter dans la prochaine aventure. J’avais très envie de faire ce voyage-ci avec mon ami Lionel, C’est quelqu’un que j’apprécie pleinement. Je regrette juste de l’avoir battu systématiquement à toutes les parties de billards ;-)

Je pense que nous sommes tous les deux faciles à vivre et le cocktail a été réussi. Sans la moindre anicroche, toujours complices, toujours à se comprendre du regard…

Les fou-rires ont été monnaie courante. A se foutre de tout et de tout le monde mais sans prise de tête, jamais avec méchanceté. Son Anglais s’est amélioré Non, je plaisante, il est toujours aussi « bidon », mais il sait tout de même se faire comprendre  Je l’ai surpris de loin à discuter pendant de longs moments avec des anglophones : des discours interminables…

- Qu’est ce qu’il raconte ?

- Comment fait-il pour alimenter une conversation dont il n’a pas les codes ?

La gestuelle, ses yeux pétillants, ses rires sont sans doute la clé de ce mystère. Et Puis Olivier qui a su tenir sa place dans un Univers tout nouveau pour lui. Je sais qu’il est passé à côté de plein de chose par manque de vécu, de connaissance et de culture de ce peuple. Les livres ne suffisent pas, c’est sur le terrain qu’on apprend.

Un seul voyage aux Philippines ne suffit pas ; il devra revenir pour en apprécier davantage toutes les facettes. Il préparera son sac différemment : des choses en plus, des choses en moins…

On le reprendra avec nous sans aucun problème ! Ne pas chercher à adapter sa vie là-bas avec ce que l’on vit en Occident. Oublier nos us et coutumes, montrer de l’humilité envers nos prochains et adopter leur façon de vivre à la leur.

Et donc, je remercie bien évidemment le peuple Philippin, si gentil si souriant, accueillant, jamais agressif. Au travers de plus d’une trentaine de pays traversés, c’est celui qui m’a montré le plus de civilité de quiétude, de sérénité.

J’y reviendrai encore c’est sûr !

Je vais maintenant finir de faire mon sac.

Je clos ce dernier chapitre et vous remercie une fois encore…

Thierry PALOMBA